Ce que j’ai retenu de mon tour d’Europe

Gabriel Gagnon Nouvelles, Réseaux Sociaux, Voyage Leave a Comment

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Je sais, je sais… j’avais promis cet article il y a bien longtemps. J’ai toutefois décidé de prendre un peu de vacances en profitant de la belle saison avec mes amis et ma copine. Me voilà de retour et j’ai plusieurs articles dans le pipeline pour vous. On commence avec celui pour clôturer ma série sur mon voyage en Europe.

J’ai passé 35 jours en Europe et durant ce mois, j’ai vécu plusieurs choses et j’ai surtout beaucoup appris. Voici donc ce que j’ai retenu et ce que vous devriez peut-être prendre en considération si vous voyagez comme moi.

1 : Rome, c’est overrated

Je vous ai laissé dans mon dernier article alors que j’étais à Prague avec Fanie et Samuel. Maintenant qu’ils sont partis, je me dirige vers Rome en avion à bord d’un appareil opéré par Ryan Air (encore un autobus scolaire volant).

J’arrive dans la capitale italienne en plein milieu de l’après-midi et il fait vraiment très chaud. Je prends l’autobus depuis l’aéroport pour me diriger vers mon hôtel qui est à une dizaine de minutes en transport du cœur historique de la ville, mais à 35 minutes à pied (vous allez comprendre). Arrivé à l’hôtel, je suis agréablement surpris de la qualité de la chambre. Pour le prix, j’ai plus que le nécessaire et le confort est impeccable. Ça ressemble à une petite suite!

Je mange une bouchée et je pars visiter. Rome, le soir, c’est superbe, moins chaud et les attractions sont moins courues. J’ai même pu toucher à l’eau de la fontaine de Trévi, ce qui est impossible de jour tellement il y a de gens!

Rome GabGca Fontaine de Trevi

Je prends plusieurs photos de divers monuments, je profite de la magnifique soirée d’été, je goûte à la fameuse gelato italienne et je retourne tranquillement vers l’hôtel avant que le dernier bus ne parte du centre-ville.

Rome Musée de la Guerre GabGca

Mes autres jours à Rome se concluent de façon plutôt moche, par contre. Premièrement, les Romains semblent avoir une capacité impressionnante à s’en foutre. Le lendemain de mon arrivée, alors que je veux visiter un autre secteur de la ville, j’attends 30 minutes un autobus dont l’arrêt est devant mon hôtel pour aller au le cœur de la ville. Surprise, il ne passera jamais, même si l’horaire de mon téléphone et celui à l’arrêt concordent. Super! Je me résigne donc à marcher, même si mon billet est payé.

Je réussis quand même à aller au Vatican, par taxi, et j’arrive au moins à l’heure pour ma visite du musée. Le chauffeur était d’ailleurs assez sympathique. Concernant le Vatican, j’ai bien aimé ma visite, mais il y a TELLEMENT de gens que c’est difficile d’apprécier les œuvres et les éléments d’histoire qui s’y retrouvent. On ne peut pas s’arrêter pour admirer, on doit avancer. Arrive finalement le moment d’admirer la chapelle Sixtine, œuvre de Michelangelo. On entre, on se faufile au travers de l’impressionnante foule, on observe la fresque au plafond et puis… c’est pas mal tout. Move on, next! C’est beau, mais personnellement je n’ai pas été jeté par terre…

Rome Vatican Chapelle Sixtine

Je me suis fait chicaner en prenant cette photo de la chapelle Sixtine.

Ensuite, même si les monuments et les ruines sont superbes, on ne sait pas trop ce qu’on regarde. Aucun panneau n’explique les ruines découvertes, rien ne nous montre que c’est un monument ou que ç’a eu de l’importance jadis. S’il y a par miracle un panneau, il est la plupart du temps délavé et difficile à lire.

Finalement, l’état général des infrastructures laisse vraiment à désirer. Les trottoirs sont fissurés, les routes trouées et les indications sur panneaux si peu utiles que j’étais constamment sur Google Maps.

Rome Colisée GabGca

Le Colisée est toutefois un impressionnant monument avec une très grande richesse historique, le visiter est un impératif. On découvre des grands pans de l’histoire romaine et des us et coutumes de l’époque au travers son histoire.

Pour me réconcilier avec la ville, je vais dans les petits quartiers qui sont ma foi très beaux et agréables. Je découvre aussi, en cherchant sur Google Maps, un superbe parc, très grand surtout, qui me permet de relaxer un peu. J’en ai besoin, je sors d’un bon rhume/coup de fatigue.

Ça fait en effet deux jours que je suis énormément fatigué et que j’ai de la difficulté à me promener. J’ai des sueurs froides, j’ai mal partout et je dors debout. À mon deuxième jour à Rome, je suis dans ma chambre, une chance que j’ai louée dans un hôtel, à 15 h 00 et je fais une sieste. À 17 h 30 je me réveille, je sors m’acheter à manger à l’épicerie, je cuisine un peu, mange, prends une douche et à 20 h 30 je suis prêt à dormir. J’écoute un peu de télé et je m’endors en quelques minutes. Je ne mets pas de cadran pour m’assurer de bien dormir toutes les heures que j’ai à rattraper et je me réveille le lendemain à 10 h 45. J’en avais besoin!

2 : Trop de préparation, c’est non

Dans ma vie en général je ne me fais pas de plans ni de grandes préparations. Je trouve que la vie perd de sa magie quand on essaye de la préparer trop d’avance. Je suis quelqu’un très « au jour le jour. »

Chamonix Mont-Blanc GabGca

Alors, c’est sans surprise que mon voyage avait oui une esquisse générale, mais rien de planifié avant le départ. Tout se bookait trois ou quatre jours d’avance, parfois même la veille. Par exemple, l’arrivée de Fanie a fait que mon itinéraire a tout été chamboulé. Elle n’aurait pas pu venir me rejoindre sur le fly comme ça si tout avait été préparé et figé d’avance et nous n’aurions pas tous ces beaux souvenirs.

Toute mon expérience au mont Blanc, d’ailleurs, n’aurait pas pu avoir lieu sans la spontanéité et les coups de tête qu’on se permettait d’avoir. Laisser de la place pour l’improvisation aura été une des meilleures décisions prises durant le voyage.

3 : Paris, mon coup de cœur

Je suis tombé en amour avec la Ville lumière. Quand je retournerai en Europe (notez que je n’écris pas si, mais bien quand), c’est certain que je passerai à Paris. La ville est tellement belle, la culture tellement riche, les monuments tellement impressionnants et les musées tellement grandioses, c’est certain que je veux continuer à l’approfondir.

 

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D’ailleurs, je suis très loin d’avoir tout vu ce que je voulais voir dans la capitale française. Je n’ai pas d’autre choix que d’y retourner.

Si j’avais à classer mes 5 villes préférées, j’irais comme suit :

  1. Paris (lire : Tour d’Europe 2019 : Jours 1 à 3 à Paris)
    1. Pour toutes les raisons citées plus haut.
  2. Barcelone (lire : Tour d’Europe 2019 : Jours 6 à 10 à Barcelone)
    1. Pour la beauté, l’accueil des gens, le fun que j’ai eu, la plage, etc.
  3. Prague (lire : Tour d’Europe 2019 : Jours 23 à 27 à Cracovie, Auschwitz et Prague)
    1. Quelle belle ville! Les moments magiques qu’on a vécu à trois sont si précieux, je ne peux pas ne pas la mettre dans mon top 3.
  4. Strasbourg (lire : Tour d’Europe 2019 : Jours 14 à 17 de Lyon à Strasbourg [et aux Alpes!])
    1. Architecture magnifique, petites rues médiévales, histoire commune avec l’Allemagne, Strasbourg est un petit bijou de ville.
  5. Berlin (lire : Tour d’Europe 2019 : Jours 18 à 22 à Strasbourg et Berlin)
    1. L’histoire torturée de Berlin lui donne un caractère hors du commun. Jadis capitale de l’atroce IIIe Reich, Berlin est aujourd’hui une métropole diversifiée et avec une scène culturelle en ébullition. C’est fascinant. Sans oublier le fun que j’ai eu avec Sam!

4 : La techno est très, très utile

Vous ne serez pas surpris d’apprendre que j’ai utilisé différents outils technologiques pendant mon périple. Et pour la plupart, ils m’ont sauvé la vie au moins une fois.

Les données mobiles : une nécessité

Grâce à mon partenariat avec TELUS, j’ai pu bénéficier de mes données mobiles tout au long de mon voyage, presque une bénédiction. Google Maps, Transit, iMessage, FaceTime, m’ont tous été très utile pendant ces 35 jours. En France, je n’avais pas peur de demander des indications ou de l’aide si j’avais des questions, tout le monde parle français et j’allais assurément comprendre du premier coup, sauf si les indications sont données n’importe comment (ce qui est fréquent à Paris).

Toutefois, à Prague ou à Cracovie, avoir des indications devient rapidement ardu. Les gens ne parlent pas tout à fait anglais et les panneaux sont dans des langues qui n’ont aucun lien avec mes connaissances. Apple Plans, combiné à une Apple Watch et ses indications au poignet, permet de se diriger dans une ville en ayant l’air d’un local. C’est assez pratique!

Avoir accès mon téléphone et à mes données mobiles m’a aussi permis de pouvoir écouter ma musique, ou mes balados, en tout temps, pas uniquement celle que j’avais téléchargée. Comme je passais beaucoup de temps en transport en commun et dans de longs trajets de bus vers d’autres pays, c’était essentiel.

De bons écouteurs ne sont pas un luxe

Parlant de musique et de balados, s’équiper de bons écouteurs n’est pas, vraiment pas, un luxe. J’avais en tout temps mes AirPods qui sont assez chouettes, mais un casque d’une bonne qualité, confortable, et avec une bonne réduction du bruit ambiant aurait été l’idéal pour les longs trajets et pour des vols où le bruit des moteurs, de la pressurisation et des autres passagers peuvent vite devenir agaçants.. Premièrement, les AirPods n’ont pas une batterie qui peut durer tout le long d’un trajet de bus de 10 h et deuxièmement, ils fatiguent l’oreille après quelques heures d’utilisation. Je le saurai pour la prochaine fois.

Une batterie, des câbles et des chargeurs

Je vous le jure, vous n’aurez jamais trop de batteries externes, de câbles de recharge ou de blocs d’alimentation. En arrivant à Paris, je me suis rendu compte que j’avais oublié au Québec ma batterie externe. Grave erreur. J’ai dû m’en acheter une sur place (avec le taux de change très peu avantageux) parce que je n’aurais pas pu fonctionner (ni alimenter Instagram) sans mon iPhone. En voyage, les prises électriques ne sont pas toujours proches, les déplacements très fréquents et les sorties USB dans les transports, rarement efficaces. Aussi, traînez deux ou trois câbles Lightning pour iPhone ou USB pour votre appareil Android, ainsi que deux ou trois blocs de recharge. Ça s’égare facilement, ces petits équipements.

L’ordinateur est optionnel, l’iPad très agréable

Personnellement, pour alimenter ce blogue, je préfère utiliser mon MacBook que mon iPad, pourtant j’aurais très bien pu travailler uniquement sur ma tablette. Si vous voulez trimbaler votre ordinateur portable, je ne le vous déconseille pas. Par contre, je peux certainement vous conseiller de toujours l’avoir sur vous et de verrouiller, à l’aide d’un petit cadenas de voyage, votre sac à dos. Un MacBook, c’est 1000 $ et plus. Un MacBook de touriste pour un voleur, c’est une véritable aubaine pour le dernier et un véritable drame pour le premier.

Je trimbalais aussi mon iPad et c’est peut-être l’appareil que j’ai le plus utilisé après mon téléphone. Je l’utilisais pour surfer sur le web dans mon lit le soir, écouter mes séries préférées en déplacement, lire à l’aéroport, etc.

5 : 35 jours, c’est assez

Même si j’ai vraiment adoré mon expérience de voyage et le périple que j’ai vécu n’aurait pas pu être mieux, je dois avouer que 35 jours loin de chez moi, de mes amis, de ma famille et de mon monde, c’était assez. Je me suis rendu compte que j’avais une vie remarquable ici et j’avais hâte, à la fin du trip de la retrouver.

On s’entend que c’est quand même une expérience de rêve que j’ai vécue et que je ferais tout à l’identique si j’avais à la refaire. Le paragraphe n’enlève rien au plaisir que j’ai eu et à la richesse de ce voyage!

Conclusion : Voyagez, partez, et revenez la tête pleine

Depuis mon retour, à chaque fois que quelqu’un me parle de voyage ou qu’il pense visiter tel ou tel endroit, ma première réponse est toujours GO, VAS-Y, PARS! Même sans grands moyens, même sans itinéraire fixe, prenez un moment pour visiter le monde et profiter de ses merveilles.

Profitez-en pour lire ma série d’articles sur mon expérience en Europe. Bon voyage!

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